David MICHIE – Le chat du Dalaï-Lama et l’art de ronronner

David MICHIE – Le chat du Dalaï-Lama et l’art de ronronner. Leduc.s. 2018.255p. 17euros.

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david michie l'art de ronronner

Editeur :
« Quand un adorable petit chaton recueilli par le dalaï-lama vous raconte ses aventures en vous transmettant de magnifiques leçons de sagesse, c’est original et inspirant. » Nicole Korchia, Femme Actuelle

 Notre chaton a grandi, et reçoit de nouvelles leçons de sagesse du dalaï-lama et des moines de Dharamsala.
 Comment trouve-t-on le bonheur profond qui vient du coeur, et vous fait ronronner ?
 De toutes les questions que l’on se pose, c’est la plus importante, car nous sommes tous à la recherche du « bonheur »… Notre esprit n’est-il que notre cerveau ? Comment fonctionne l’intuition, et quelle est la nature de nos pensées ? Comment s’ouvrir à l’amour et faire confiance à la vie ? Et enfin quels sont les secrets qui conduisent à une paix intérieure plus grande ?
 Apprendre à calmer son esprit grâce à la méditation, pratiquer le lâcher-prise et être plus dans l’instant présent, ne pas juger mais accueillir ce qui est : voilà les découvertes que fera notre chat malicieux…« 

 David Michie est spécialiste du bouddhisme et de la méditation de pleine conscience. Il donne des conférences sur ces sujets dans le monde entier.

 

*** Mon Avis ***

Découvrir le bouddhisme simplement, à travers un chat !

 

 David Michie a écrit un best-seller international publié en 2014 : « Le Chat du Dalaï-Lama : Les secrets du bonheur véritable d’un félin pas comme les autres« .  Une suite était logiquement attendue, et la voici avec ce second ouvrage : « Le chat du Dalaï-Lama et l’art de ronronner : Le roman initiatique de la paix intérieure« .

 J’avais bien entendu parler du premier, car on le voyait partout, sur le net mais aussi dans ma libraire préférée. Mais je ne l’ai pas lu.  Toutefois, j’ai le bonheur de pouvoir vous parler de celui-ci – le second, qui concerne l’art de ronronner… Tous deux sont parus en France chez Leduc.s. Ce deuxième tome est préfacé par Davina Delor – La magie de la prière : Trouver du réconfort, s’épanouir et créer un monde meilleur
 

 Quand j’étais jeune, je lisais énormément de romans, mais aujourd’hui ce n’est plus ma tasse de thé (chaï svp !). J’ai besoin de savoirs. Alors j’ai eu un peu de mal à rentrer dans ce roman, mais rapidement toutefois la lecture devint plus aisée.

 Il faut noter que c’est quand même plutôt bien écrit : le style d’écriture est fluide (c’est assez simple dans la forme, et c’est cela qui marche aujourd’hui, car le gens n’ont plus la patience de lire de la vraie littérature), mais certaines et épisodiques tournures de phrases sont assez bizarres et je me demande comment a procédé le traducteur : a-t-il pris la version anglophone ou québécoise ?

 Evidemment, l’auteur met au centre du livre le personnage de la chatte Tigresse des Neiges (encore appelée Rinpoché, ou bien CDSS : Chat De Sa Sainteté).
 L’histoire se déroule dans le quartier de McLeod Ganj à Dharamsala, où vit la communauté tibétaine rassemblée autour de Sa Sainteté : donc on se retrouve dans son palais, mais aussi dans l’Himalaya Book Café : un restaurant comportant une librairie.
 Pendant une grande partie du livre, le chef tibétain est absent car il effectue un voyage de sept semaines aux USA pour un cycle de conférences, et dans le même temps, le patron du restaurant y va aussi pour les derniers jours de son père qui finit par y mourir.
 On voit ainsi divers événements et divers personnages haut en couleurs apparaitre au fil de l’histoire et se succédant dans ces deux lieux du livre. L’amour n’est pas bien loin (il en faut toujours pour accrocher les lecteurs), mais les questions existentielles non plus, et les doctrines bouddhistes sont bien présentes notamment : l’auteur en profite pour nous infuser ainsi, d’une fort belle manière au demeurant, l’esprit du bouddhisme tibétain.
 Le livre est donc empreint de douceur, de sagesse, d’un certain calme, d’observations bien félines, de simplicité, d’empathie… C’est un roman plein de « bons sentiments » et ce n’est pas péjoratif – et ça fait du bien de lire un pareil bouquin.

 Toutefois, je ne me suis pas senti dépaysé à la lecture de cet ouvrage : David Michie connait-il vraiment cette partie de l’Inde ? Je me le demande, et je me demande s’il s’est documenté sérieusement dans le cas contraire.
 De plus, je ne me suis pas senti vivre ces événements depuis la peau du chat : je trouve que cela ne fonctionne pas. Le chat pense trop en humain et n’agit pas assez comme chat pour que « ça marche ».
 Enfin, les rebondisssements sont doux, et il n’y a aucun cliff-hanger.
 Mais ! Ce ne sont pas des reproches : je remarque simplement cela. David Michie écrit ici un livre « soft », et après tout c’est d’abord une histoire de chat, et une histoire bouddhiste.

 Ce qui m’a le plus plu, c’est ce que l’auteur apporte comme connaissances bouddhiques et scientifiques au lecteur. C’est un prosélytisme léger qui peut être bénéfique pour le Dharma du Bouddha.
 En fait, vu le ton du roman, j’ai le sentiment que ce livre et le premier forment les débuts d’une fresque que David Michie compte mettre en place sur un certain nombres de romans – ce qui tomberait bien car il pourrait ainsi se calquer sur « la voie progressive » qu’adorent les tibétains et qu’ils nomment Lam-rim.

 Bref, vous avez là une bonne lecture, bien sympathique, qui ronronne bien, qui parle de bouddhisme et vous met à la place du chat de Sa Sainteté, excusez du peu !

 Bonne lecture !

Zui Ho.

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